C’est en forgeant qu’on devient forgeron, même en finance, en marketing, en gestion…

Cette observation de James Clear, auteur du best-seller Atomic Habits et de la newsletter 3-2-1 suivie par trois millions de lecteurs, nous rappelle un vieux dicton, datant semble-t-il de l’époque où, à force de scier, Léonard De Vinci : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron. » 

Une ritournelle tellement entendue, tellement datée, qu’elle semble appartenir au passé. Vous en connaissez beaucoup des forgerons vous ? Sauf que la force des proverbes réside dans leur capacité à traverser les âges sans prendre une ride. C’est ce que nous dit James Clear : ce qui était vrai pour travailler le fer à l’aide d’un marteau l’est toujours pour travailler, avec ses mains ou son cerveau, quelque matière que ce soit : management, IA, finance, marketing… 

On n’apprend vraiment qu’en faisant. Ecouter ne suffit pas. Lire ne suffit pas. Il s’agit de pratiquer, de se confronter au réel, de tester, d’ajuster… de se planter parfois. Car on peut « savoir » sans « pouvoir faire ». On peut suivre des cours de stratégie marketing et créer des campagnes médiocres. Comprendre la théorie financière et prendre de mauvaises décisions d’investissement. La connaissance théorique ne se transforme en compétence que par l’action. 

D’où la question cruciale pour toute formation : comment créer des situations où l’étudiant agit vraiment ? Où il doit analyser un problème réel, proposer des solutions concrètes, les défendre face à de vrais décideurs, les ajuster selon les retours ? C’est précisément la philosophie de notre Master en Gestion d’entreprise et de ses ESMLabs : semaines-projet durant lesquelles nos étudiants travaillent sur des mandats réels soumis par des entreprises partenaires. Ils ne simulent pas, ils ne théorisent pas : ils forgent.