…La suite de l’interview de notre étudiante Sarah Atcho…
Alors comment la jeune femme a-t-elle fait pour garder le moral, qui l’a aidée ?
« Je suis très proche de ma famille et j’essayais de garder que le positif : on était tous en bonne santé et on se voyait régulièrement. Nous n’étions pas dans le pays le plus enfermé non plus. J’essayais de comparer avec les autres pays et je me rendais compte que nous avions quand même de la chance dans notre malheur. »
Coronavirus (COVID-19)
Alors comment l’ont vécu les athlètes de haut niveau ? Eux qui ne peuvent pas faire leurs compétitions depuis leur canapé et qui ne peuvent pas arrêter de s’entrainer du jour au lendemain ? « Ça nous a mis un coup sur la tête », nous dit Sarah Atcho.
Quel avenir pour les compétitions sportives ?
Face à cette crise sanitaire mondiale inédite les organisateurs des grands événements sportifs se sont trouvés dans l’obligation de reporter, voire d’annuler des matchs, compétitions, tournois, etc… alors comment et dans quelles conditions ces évènements sportifs majeurs vont-ils se dérouler dans le futur ? « On ne va sûrement plus avoir les mêmes conditions de compétitions ; fermer l’accès au public, faire des tests, des quarantaines, distanciations sociales ou encore être vacciné. Ce sera moins fun pour nous, mais au moins on aura des compétitions, je pense que c’est bien. Je pense aussi que les compétitions comme les Jeux Olympiques auront lieu car il y a tellement d’argent en jeu qu’ils ne peuvent pas se permettre de rater ça. Ça va être très compliqué, mais ça aura lieu. »
Dernièrement, de nouvelles technologies ont été développées avec pour objectif de recréer de l’ambiance dans des stades presque vides. Avec des milliers de spectateurs en moins il est difficile de trouver de l’ambiance et des encouragements pour les athlètes ; c’est pourquoi recréer un environnement sonore permettrait de meilleures performances. « Oui, j’aurai un problème s’il n’y a pas de public dans le stade, surtout aux JO, parce que l’esprit Olympique ce n’est pas du tout ça ; c’est vraiment une atmosphère familiale de partage, ça me ferait vraiment bizarre et je serais déçue s’il y a des Jeux sans public. La magie des Jeux ce n’est pas ça. Je n’en veux pas si c’est qu’à moitié surtout qu’on se donne vraiment à 400% pour y aller. Ce serait vraiment ennuyeux d’avoir cela « au rabais », ça m’énerverait » nous explique Sarah Atcho. Nous l’aurons compris, la ligne d’arrivée semble encore loin. Il est préférable de ne pas calculer ce qu’il reste encore à effectuer, avancer pas à pas et prendre « match après match », comme le disent les joueurs de tennis. Mais il est tout de même important de regarder de l’avant, avoir des objectifs afin de ne pas se démotiver. « Mon objectif actuel est d’aller aux Jeux Olympiques. Je vais donc donner mon maximum pour garder le niveau, me qualifier pour les Jeux et potentiellement, avec les filles du relais, faire une finale et une médaille, pourquoi pas ! »
Nous vous souhaitons beaucoup de succès.
L’étudiante-reporter
Lydia Bourquin
