Portrait: ils font l’ESM
“L’humain est très important et c’est ce qui donne de la valeur à ce que je fais”
Déjà 20 ans que « Madame Santi » occupe le poste de responsable des admissions et conseillère en formation à l’ESM. L’ESM a voulu en savoir un peu plus sur elle, sur son quotidien au sein de l’école mais aussi ses passions en dehors de son travail.
« Italienne et hyperactive ». Deux mots pour qualifier Simona Santi mais sans doute bien insuffisants pour qui la connaît. C’est surtout au contact des autres que Simona Santi trouve son bonheur et son énergie. Son quotidien à l’ESM est fait de rencontres avec des futurs étudiants intéressés par une formation. « L’humain est très important et c’est ce qui donne de la valeur à ce que je fais ici à l’ESM depuis 20 ans. J’ai la chance de découvrir chaque jour de nouvelles personnes. Cela fait un sacré nombre de belles rencontres si l’on regarde en arrière », relève-t-elle. Parfois les rencontres débouchent sur des amitiés. « Lorsque les étudiants terminent leur formation, j’aime à penser que leur passage à l’ESM aura permis de révéler ce qu’ils ont au fond d’eux lorsqu’ils arrivent. C’est une belle source de motivation pour venir au travail chaque matin ».
Après des études de lettres à l’Université de Parme, Simona Santi a commencé sa carrière professionnelle dans l’hôtellerie en Italie, puis dans le tourisme où elle tenait une agence de voyage. A 27 ans et des envies de changement, elle part vivre un an en Californie avec Davide son mari. Elle y enseigne l’italien au collège et en profite pour parfaire son anglais. De retour des Etats-Unis, ils posent leurs valises en Suisse et Simona Santi arrive un peu par hasard à l’ESM. « L’histoire est amusante. Je vendais de la publicité pour une radio du bassin lémanique. L’ESM était mon prospect et j’ai obtenu non sans peine un rendez-vous avec Monsieur Charrière. Peu après, il m’a recontactée. Toute contente, je pensais avoir réussi à lui vendre un spot radio. En réalité, il m’a invitée à participer à des activités de l’école et m’a ensuite offert la place que j’ai aujourd’hui », se souvient-elle. « J’ai eu beaucoup de chance, c’est une magnifique aventure ».
S’ensuivent un diplôme MBA, des voyages, puis l’arrivée de ses deux enfants Leonardo et Lhouna, aujourd’hui adolescents. Désormais Simona Santi profite de ses moments de temps libre pour promener ses deux teckels, s’occuper de ses chats et surtout entretenir sa grande maison dont elle a transformé une partie en maison d’hôtes. Elle et sa famille y accueillent des jeunes chercheurs du CERN. Une activité démarrée « pour plaisanter » comme elle dit mais qui nourrit son besoin d’être entourée de monde. « J’apprécie énormément de vivre aux côtés de ces personnes de toute culture et de tout horizon. C’est aussi très enrichissant pour mes enfants de grandir dans cette dynamique. Originaires d’Ethiopie, ils ont grandi en France, dans une famille italienne et parlent anglais chaque jour avec les locataires, un joli mélange », selon leur maman.
Durant son enfance, Simona Santi se voyait être la femme d’un homme important ou encore suivre les traces de son père en faisant carrière dans la marine militaire. Et puis elle avoue presque regretter de ne pas avoir suivi son rêve de jeune fille qui était d’être présentatrice à la télévision.
Après plus de 20 ans passés à Genève, Simona Santi reste très attachée à son pays. Au bord du Léman, elle dit regretter la mer, le soleil et la gastronomie italienne. Lorsqu’on l’interroge sur son plat italien préféré, elle peine à répondre tant il y aurait de spécialités à citer. « Je ne me fatigue jamais de pâtes au pesto, je pourrais en manger tous les jours ». Difficile question aussi que de savoir quel endroit du pays elle recommande. Simona Santi aime le Sud et bien sûr la Ligurie, où elle se rend fréquemment pour rendre visite à ses parents et à son fils qui suit un programme sport-études et joue au volley à Gênes. « Je retournerais volontiers sur l’île de Stromboli. C’est un endroit qui m’a beaucoup impressionnée pour ses plages noires et les volcans ».
Curieuse et ouverte, elle indique qu’elle rencontrerait volontiers le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Il m’attire pour son intelligence. Ou alors le Pape Jean-Paul II. J’aurais adoré m’entretenir avec lui », dit-elle avec entrain. Toujours à l’affût d’une nouvelle activité, elle fourmille d’idées. « Je suis constamment en train de faire et de penser au prochain projet. C’est parfois fatigant pour mon entourage et pour moi-même. C’est un peu ma force et ma faiblesse. », avoue-t-elle. Dans l’immédiat elle se concentre sur les chantiers en cours dans sa maison, son prochain voyage en famille en Grèce et peut-être un jour l’apprentissage de l’allemand… Enfin elle se verrait bien créer un élevage de teckels. « Cette idée me travaille depuis une année », ponctue-t-elle.
ESM mars 2022
