“J’aurais dû acheter du Bitcoin quand…” – Êtes-vous sûr qu’il est trop tard ?

Ce lundi 20 octobre, la publication de Changpeng Zhao, cofondateur de la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance, a fait réagir les milieux économiques. Pour que le Bitcoin égale la capitalisation boursière de l’or – actuellement à 30 000 milliards de dollars – il faudrait que la cryptomonnaie phare atteigne 1,5 million de dollars par Bitcoin, contre 108 000 dollars aujourd’hui. Ambitieux ? Sans doute. Impossible ? Bitcoin est déjà la 8e plus grosse capitalisation mondiale, devant Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp). 

Mais ce qui interpelle le plus dans cette prédiction, c’est le phénomène psychologique qu’elle révèle : le syndrome du “j’aurais dû”. Quand le Bitcoin valait 1 000 dollars, on entendait “j’aurais dû acheter à 100”. À 10 000 : “j’aurais dû à 1 000”. Aujourd’hui à 108 000 : “j’aurais dû à 10 000”. Si Changpeng Zhao a raison, dans quelques temps nous entendrons “j’aurais dû à 100 000”. 

Dans un autre tweet publié en janvier dernier, l’entrepreneur résumait ce paradoxe d’une punchline : « Aujourd’hui est plus tôt que tous les jours à venir. » Une évidence qui sonne comme une provocation pour tous ceux qui regardent le cours monter en se disant qu’il est trop tard. 

La vraie question n’est donc pas “est-il trop tard ?” mais “est-ce que je comprends dans quoi j’investis ?” Car acheter par FOMO (Fear Of Missing Out, la peur de rater quelque chose) ou par conviction, cela n’a rien à voir. Le Bitcoin va-t-il monter, stagner ou s’effondrer ? Personne ne le sait. Mais une chose est sûre : on ne regrette jamais de comprendre. Se former pour saisir les mécanismes du trading, le fonctionnement des marchés, comment investir à son échelle sans se mettre en danger… voilà ce qui permet de prendre des décisions éclairées plutôt que de subir ses émotions. 

Disclaimer : Ceci n’est pas un conseil en investissement. Les cryptomonnaies et le trading comportent des risques de perte en capital.