Diriger une entreprise n’a jamais été une promenade de santé. Avec l’incertitude (géo)politique qui nous entoure, ça devient un sport extrême.
Image : Photo accompagnant le tweet de Karin Keller-Sutter sur l’échec des négociations avec les États-Unis concernant les droits de douane.
Crédit: Confédération Suisse
Citation de la semaine :
« Si ces taux restent en place, il y aura clairement un effet sur la demande et, en cascade, des effets sur les investissements et sur l’emploi. »
Interrogé lundi matin par la RTS, Vincent Riesen, directeur de la Chambre valaisanne de commerce et d’industrie, s’inquiétait de l’impact de la décision américaine sur les entreprises suisses. Droits de douane à hauteur de 39% sur les exportations helvétiques imposés arbitrairement par Donald Trump ; crainte d’une récession ; guerres en Ukraine, à Gaza, en Thaïlande ; révolutions technologiques qui bousculent tout sur leur passage… Diriger aujourd’hui relève plus du sport extrême que de la croisière (qui, à l’époque, rappelons-le, s’amusait).
Comment prendre les bonnes décisions dans un monde caractérisé par la volatilité, l’incertitude, la complexité, et l’ambiguïté (VUCA) ? « Une telle exigence représente un quadruple défi pour l’intelligence humaine. D’abord, la capacité à absorber rapidement un important volume d’informations diverses et évolutives. Ensuite, l’aptitude à traiter ces données d’une façon multivariée et dynamique. Enfin, l’aptitude à prendre des décisions temporelles modifiables, ce qui demande d’accepter de fonctionner dans un écosystème d’équilibre dynamique, instable et non définitif », expliquait au printemps dernier Jean-Paul Favre – intervenant de notre Executive MBA et de notre Master en Gestion d’entreprise (voir ci-dessous) – dans la Tribune de Genève.
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