Prix Nobel d’économie 2025 : face aux révolutions technologiques, il faut choisir son camp

Cette phrase de Peter Howitt, nouveau prix Nobel d’économie, prononcée quelques heures après l’annonce de sa récompense, résume des décennies de recherche sur un sujet crucial : comment les entreprises traversent-elles les révolutions technologiques ? 

Récompensé avec l’économiste français Philippe Aghion pour leur théorie de la croissance soutenable par le biais de la destruction créatrice, Howitt a démontré que les innovations créent simultanément des entreprises gagnantes et perdantes. Pas par hasard. 

Face à une nouvelle technologie – qu’il s’agisse hier de l’électricité, de l’informatique, ou aujourd’hui de l’IA – deux chemins s’offrent aux dirigeants. Le premier : l’utiliser pour démultiplier les capacités de leurs équipes, augmenter leur productivité, créer de la valeur. Le second : s’en servir principalement pour remplacer, substituer, comprimer les coûts. Les entreprises qui empruntent le premier chemin gagnent durablement. Celles qui prennent le second… survivent peut-être. 

Pourtant, comme l’admet Howitt lui-même : « Nous ne savons pas quels seront les effets de la destruction créatrice actuelle. » Cette incertitude rend d’autant plus décisive la capacité des dirigeants à comprendre les dynamiques du changement, anticiper les transformations de leur secteur, et piloter intelligemment l’évolution de leur organisation. 

C’est ce type de vision stratégique que développe notre Executive MBA : analyser les mutations économiques, prendre les bonnes décisions dans l’incertitude, et diriger le changement plutôt que de le subir.