Portrait: ils font l’ESM
« Mon souhait c’est par exemple de marcher dans la rue et de pouvoir me dire ‘j’ai fait cette affiche’ ou ‘ce projet vient de moi’».
Créative et passionnée de digital, Theepika Punniyanathan, étudiante à l’ESM, a effectué son stage de fin de Bachelor au sein de notre équipe cet été, en travaillant à la création de contenus pour les réseaux sociaux de l’école.
A 23 ans, elle termine en ce moment son Bachelor en Communication d’entreprise. Avant cela, elle a obtenu un CFC de l’Ecole de Commerce à Genève et se destinait à obtenir sa maturité pour entrer ensuite à la Haute Ecole de Gestion. Des blessures et une opération ont contrarié ses plans et Theepika Punniyanathan a alors enchaîné les expériences professionnelles avant d’entrer à l’ESM. « J’ai notamment travaillé au MacDo, chez Ikea, à la patinoire des Bastions. J’avais parfois des gens plus âgés que moi sous mes ordres, alors que je n’avais pas la formation pour. J’ai toujours eu l’idée de reprendre des études, alors je me suis donnée les moyens pour y arriver ».
La jeune femme effectue son Bachelor tout en continuant de travailler en parallèle le soir et le week-end grâce à un horaire aménagé. Attirée par le graphisme, elle choisit la filière Communication d’entreprise de l’ESM plutôt qu’une école d’art. « Petite je voulais être dentiste ou travailler dans la banque, pour bien gagner ma vie », se rappelle-t-elle. « En grandissant, j’ai réalisé que je devais faire quelque chose qui me plaise et pas en lien avec le salaire. A l’école de commerce, j’ai effectué la partie stage en entreprise au sein d’un département de communication et cela m’a beaucoup plu. Ma formatrice m’a encouragée dans cette voie en me disant que j’étais douée. Cela m’a fait tilt et je me suis rendue compte que j’avais de la facilité pour cela », raconte-t-elle.
Passionnée de digital, elle consacre beaucoup de son temps libre à l’ordinateur pour faire du montage vidéo ou regarder des séries. « J’aime faire ce que je fais alors je ne compte pas les heures passées, même si parfois j’ai besoin d’une pause ». Concernant sa relation avec les réseaux sociaux, la jeune femme indique avoir une attention particulière à ce qu’elle publie. « Aujourd’hui tout le monde voit tout, sait tout, aime tout. Alors je fais attention aux éléments que je partage et j’essaie de faire les choses bien », relève-t-elle.
Theepika Punniyanathan va poursuivre ses études et commencera, à la fin de ce mois, un Master en Gestion d’entreprise à l’ESM. « On m’a appris à travailler pour atteindre mes buts, c’est encré en moi. Ce n’est même pas un effort. Je me gère, j’étudie, je travaille et j’ai des projets. J’ai de la chance qu’on m’ait enseigné cela ». Lorsqu’elle aura terminé ses études, elle se destine à travailler dans la communication. « Mon souhait c’est par exemple de marcher dans la rue et de pouvoir me dire ‘j’ai fait cette affiche’ ou ‘ce projet vient de moi’».
D’origine Sri Lankaise, la genevoise d’adoption a aussi le projet d’ouvrir un jour un restaurant avec sa famille. Elle imagine un restaurant qui mixerait les cultures européenne et srilankaise. « Dans le cadre du Master je vais pouvoir préparer le business plan de ce restaurant. Ma famille fait traiteur, on a toujours rêvé de cela », explique-t-elle.
Née au Sri Lanka et arrivée en Suisse avec ses deux frères et ses parents à l’âge de 8 ans, l’étudiante se décrit comme dynamique, créative et serviable. « J’aime être là pour aider les autres ». Elle voit ses origines et sa double culture comme une force. « Le fait de connaître ces deux mondes m’aide énormément dans les décisions que je prends dans ma vie. C’est une grande richesse », analyse-t-elle. Dynamique, l’étudiante rêve parfois d’un jour qu’elle passerait à ne rien faire à la maison. « Je suis toujours très active, j’ai de la peine à m’arrêter ».
ESM octobre 2022