La parole à Michel Bloch
La communication positive: pour des relations harmonieuses et efficaces
Intervenant ESM, journaliste et consultant, Michel Bloch nous livre deux pistes pour permettre d’adopter une approche “vitalisante” des relations avec les autres.
Premier point : le choix des mots
Le pouvoir des mots est immense. L’usage de termes positifs génère une bonne humeur contagieuse et contribue à créer une ambiance propice au développement de relations professionnelles et personnelles efficaces et sympathiques. Il y a “les mots qui tuent et ceux qui rapportent”. Utilisons donc un maximum d’expressions positives. “Avec plaisir, volontiers, facile, parfait, excellence, confiance, avantages, économies…” seront préférés à “je ne pense pas, malheureusement, vous n’avez pas de chance (imaginez que cela soit vrai !), inconvénient, dépense, empêcher, calmez-vous (qui aura pour effet immédiat d’énerver encore plus votre interlocuteur), dépense”… Les mots peuvent être considérés comme des caresses ou de véritables armes. On optera même et ceci aussi souvent que possible pour des phrases dites “tampon”, permettant “d’arrondir les angles” avec nos interlocuteurs. Cela donne par exemple: “Je comprends parfaitement votre point de vue, pouvons-nous aussi imaginer un scénario légèrement différent” ?
Deuxième recette : devenir une personne à solutions
La vie est ainsi (bien) faite : il y a les personnes à solutions et celles à problèmes. Décidons de faire partie de la première catégorie. Il y a parfois des entretiens où l’on ressent des énergies positives. D’autres où il y a de “l’électricité dans l’air”. Devenons donc des “dégonfleurs” de problèmes, ne montons jamais une difficulté “en épingle”. Il ne s’agit pas de la cacher, mais de la remettre dans son contexte et d’y attacher l’importance qu’elle mérite. Comment s’y prendre ? La réponse à cette question sera illustrée par une devinette dont nous fournissons la réponse. “En chacun de nous deux loups s’affrontent en permanence. Il y a celui de l’optimisme et de la joie de vivre et aussi celui du pessimisme et de l’égoïsme. Quel est celui qui gagne ? Et bien c’est celui que l’on nourrit”! En effet, nous sommes largement responsables de notre vision des situations, des choses et des gens. A chacun d’entre nous de décider d’opter-ou non pour une approche positive de nos relations et des projets que nous menons. Intéressons-nous réellement à notre interlocutrice ou notre interlocuteur. Elle ou il le mérite.
Jean d’Ormesson écrivait “une des clefs du bonheur, c’est les autres”.
Michel Bloch