LinkedIn compte utiliser les données de ses utilisateurs pour entraîner son IA. Pourquoi est-ce un problème ? Comment y remédier ? Pour répondre à ces questions et éclairer les auditeurs, l’émission conso quotidien de la RTS a invité, Charles Dumas Foucault-Dumas, responsable des formations IA de l’ESM.
Légende : Charles Foucault-Dumas, responsable Développement, Innovation & IA à l’ESM
Crédit : ESM
À partir du 3 novembre 2025, utilisera par défaut les données de ses membres européens et suisses pour nourrir ses propres modèles d’intelligence artificielle générative. Dans l’émission “On en parle” de la RTS du 2 octobre 2025, sur le thème « LinkedIn et son IA… et moi, et moi, et moi » , Charles Foucault Dumas a expliqué voir quatre risques associés à cette décision du réseau social professionnel : absence de consentement explicite, opacité sur les usages des données, pouvoir accru du réseau sur le contenu et perte du droit à l’oubli. “De quelles données s’agit-il ?”, l’a alors interrogé le journaliste. L’expert en IA de l’ESM, les informations concernées sont les données de profil (nom, photo, parcours), les publications et commentaires, mais pasles messages privés, identifiants et modes de paiement.Pour se protéger, il recommande de désactiver cette option avant le 3 novembre 2025, en suivant ce lien. Cette démarche permet de conserver la maîtrise de ses données et de ne pas nourrir une machine dont le bénéfice sera davantage pour la plateforme Linkedin elle-même (développement de services Premium payants grâce à cet entrainement) que pour ses utilisateurs.